Julien Miro, conseiller municipal d'opposition est intervenu lors du conseil municipal du lundi 24 juin pour dénoncer les surcharges d'effectifs des classes et s'inquiéter de la séparation des fratries.
Retrouvez l'intervention vidéo en cliquant sur l'image ci-dessus et le verbatim complet de l'intervention ci-dessous :
Monsieur le Maire, Je voudrais dire un mot sur cette question centrale de la carte scolaire car c’est un sujet d’inquiétude pour beaucoup de parents.
Malheureusement, l’urbanisation non maitrisée de la ville va de pair avec un manque d’anticipation des besoins.
Autrement dit, vous construisez et comme vous n’anticipez pas, les classes se surchargent.
Ce n’est pas un débat, c’est une réalité que tous les parents constatent.
Les augmentations d’effectifs sont substantielles puisque une des écoles maternelles voit le nombre d’enfant augmenter de 44% comme le rappelle la FCPE dans un courrier.
Cette question de la surcharge des classes est un premier motif d’inquiétude pour les parents. Je précise d’ailleurs à ce propos que vous avez communiqué le 10 juin à certaines associations de parents d’élèves, des chiffres de moyenne d’effectifs par classe pour la maternelle et l’école élémentaire qui sont différents de ceux que vous nous avez transmis dans la délibération le 17 juin.
Ma première question : pourquoi en 7 jours les chiffres d’occupation des classes sont ils différents ? notamment pour les maternelles où il est à la baisse. Avez-vous des classes supplémentaires dans ces 7 jours ou est ce que des parents ont du enlever leur enfants des maternelles de Castelnau ?
Autre sujet : Plusieurs parents inquiets, nous ont faire remonter que leurs enfants sont désormais affectés dans des groupes scolaires différents.
Cette question de la séparation des fratries est une source d’inquiétude pour tous les parents. Cela engendre des grandes complications de séparer les fratries : trajets doublés, garderies doublées, et même événement des écoles doublés.
Ma seconde question est la suivante : au 10 juin, sur 120 demandes de dérogation (pas toute sur les fratries), 46 n’avaient pas été satisfaites.
Pourriez-vous nous indiquer si ce chiffre s’est amélioré ?
Pourriez-vous nous indiquer sur quels critères vous basez vous pour accepter ou non un regroupement des fratries?
Et pouvez vous nous confirmer que tous les parents qui ont fait une demande de dérogation ont bien été prévenu de la réponse positive ou négative ?
De plus, pourriez vous coordonner la résolution de certaines situations qui peuvent l'être de manière simple, en organisant une réunion avec les familles concernées pour essayer d'optimiser ?
Pourriez vous vous engager à résoudre le problème pour la rentrée 2025 pour ces familles qui auront déjà subi 1 an de séparation ?
Merci de vos réponses sur ce sujet.
La réponse d'Isabelle Seran adjointe à l'éducation et à la prévention routière :
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