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Suppression du passage à niveau de l’avenue Marcel Dassault : un projet mal géré au détriment de la sécurité


Le passage à niveau situé avenue Marcel Dassault est classé parmi les plus dangereux de France depuis 25 ans. Alors que beaucoup d’autres passages à niveau ont été supprimés, en particulier celui de Baillargues tout proche, il est devenu le plus dangereux d’Occitanie. Triste situation due à une gestion imprévoyante du dossier d’aménagement.


En moyenne chaque jour 11000 véhicules et 1000 piétons et vélos traversent ce passage à niveau et 130 trains y passent. Ces trafics très élevés en font un endroit dangereux, danger renforcé par la proximité de la ligne de tramway qui peut immobiliser les véhicules au moment de fort trafic. La situation se détériore du fait de l’urbanisation de la ville. Un bon nombre d’accidents ont eu lieu dont certains mortels


Une gestion imprévoyante de la ville


Alors que Baillargues acceptait de participer au financement de son passage à niveau (à hauteur de 5 %), Castelnau refusait toute participation. Conséquence : le passage à niveau de Baillargues est réalisé, et, à Castelnau, nous en sommes toujours au stade des études avec une réalisation hypothétique vers 2031/2032.


Des coûts qui explosent, une solution qui se dégrade


L’urbanisation intensive du secteur lors des 20 dernières années rend la réalisation d’un ouvrage de plus en plus difficile et coûteuse.


Estimé à 10 Millions d’€ (M€) en 2011, puis à 22 M€ en 2019, le coût du projet explose à 31 M€. En parallèle, la solution proposée se dégrade. Au début, il était envisagé un passage souterrain à grand gabarit (permettant le passage des camions) et à deux sens. En 2011 pour réduire les coûts, le passage souterrain devenait « à gabarit réduit » (hauteur limitée à moins de 3 mètres).


Gabarit réduit et un seul sens de circulation


Et finalement, « au vu de l’urbanisation qu’il y a eu dans l’aire concernée par le projet depuis 2011 » (dixit étude), la solution à 31 M€ prévoit un gabarit réduit et un sens unique de circulation.


Le maire accepte maintenant de participer au financement (5 à 10%), mais que de temps perdu, que d’imprévisions … pour finalement arriver à une solution très dégradée qui ne manquera pas de détériorer les conditions de circulation déjà bien difficiles.


Nous avons demandé au maire, à plusieurs reprises, de réviser le plan de mobilité de la ville (circulation automobile, vélos, piétons) pour tenir compte du doublement de la population en 15 ans. Pas de réponse !

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