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LAFFORGUE : HISTOIRE D'UN CAMOUFLET


L’urbanisme à Castelnau, un énorme fiasco !


État, Tribunal administratif, Commissaire enquêteur, habitants : tous disent non aux projets du maire !


Depuis son élection le maire poursuit sa politique de construction massive, avec des projets qui n'étaient pas dans son programme. L'un de ses projets phares vient d'être stoppé : les trois tours de 9 étages et la poursuite des constructions avenue de l'Europe.


Afin de construire toujours plus, le maire a souhaité une modification du Plan Local d’Urbanisme. Elle comportait notamment les projets suivants : la poursuite de l’urbanisation de l’avenue de l’Europe avec la construction de 3 tours de 9 étages et 1500 logements de plus ; la construction d’un projet résidentiel sur 8500 m2 de terrain au Devois ; l’augmentation à 33% de la part de logements sociaux dans les constructions nouvelles. Une enquête publique a été organisée du 2 avril au 3 mai 2024 pour laquelle le maire aura fait la communication minimum légale, pas plus.


Aucun affichage publicitaire dans la ville, aucun mail dédié de la ville, aucun dossier dans le CastelnauMag.


Avec 907 contributions et 85 % d’avis défavorables, et plus de 250 personnes présentes lors de la réunion publique organisée au Kiasma par le Commissaire enquêteur, la stratégie dissimulatrice du maire n’aura pas fonctionné : cette consultation a bien été un succès.


Suite à l’enquête publique, la décision du Commissaire enquêteur est inédite et son avis est défavorable sur tous les points. En tant qu'agent mandaté par le Tribunal administratif, il a sanctionné l’amateurisme du maire et a noté son manque de sérieux : pas de bilan de circulation, pas de bilan sur les inondations, pas de bilan sur les ressources en eau, pas de bilan sur le stationnement, pas de bilan social...


Ce revers pour le maire montre l’amateurisme avec lequel sont prises les décisions structurantes pour notre commune. Outre le fait que des éléments essentiels manquaient au dossier, le Commissaire enquêteur a souligné qu’aucune réponse sérieuse ne lui était fournie en retour des interrogations qu’il avait adressées au maire et il s’est étonné de l’inclusion de projets dans cette modification du PLU alors même qu’ils n’y avaient pas leur place.


Comble de son entêtement: une fois l’avis défavorable rendu, le maire décide de le contester en remettant en cause le professionnalisme et la neutralité du Commissaire enquêteur (page 4).


Cette décision montre que la mobilisation des habitants, des associations et des commerçants a porté ses fruits.


Collectivement nous avons fait reculer le maire et nous lui avons montré que nous ne le laisserons pas continuer à bétonner la ville.


L’avis défavorable du Commissaire enquêteur, le rejet du recours par le Tribunal administratif et l’intervention de l’État sur le sujet des inondations, démontre que nous avons raison de nous battre.



Le maire essaie de contester les conclusions du Commissaire enquêteur : le Tribunal administratif intervient, nouveau camouflet.


Immédiatement après la publication de l’avis défavorable du Commissaire enquêteur sur les modifications du PLU voulues par le maire, celui-ci a publié un communiqué pour contester cet avis, en s’attaquant à la personne même du Commissaire enquêteur et en remettant en doute son professionnalisme et son impartialité.


Mais il ne se contente pas de cela, et rédige, dès le 1er juillet, une contestation auprès du Tribunal administratif, dans lequel il développe un argumentaire lacunaire et manquant de sérieux, en mettant en doute à nouveau le professionnalisme et l’impartialité du Commissaire enquêteur.


Visiblement le maire ne supporte pas les opinions différentes des siennes : les passages du rapport où sont pointés le manque d’espaces de respiration sur l’avenue de l’Europe, le manque d’espaces réservés aux mobilités douces, les problèmes de circulation et les risques d’inondations n’ont pas été appréciés.


Le Président du Tribunal administratif lui offre une réponse claire et sans ambiguïté : absolument rien ne justifie que le travail effectué par le Commissaire enquêteur soit contesté et conclut sèchement en indiquant qu’il ne peut réserver une suite favorable à sa demande d’intervention auprès du Commissaire enquêteur.


Retrouvez le numéro spécial en cliquant ci-dessous :



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