L’avis défavorable du Commissaire enquêteur sur l’ensemble des modifications du Plan Local d’Urbanisme voulues par le maire, et en particulier sur les 3 tours de 9 étages et les 1500 logements supplémentaires sur l’avenue de l’Europe (cf. pages spéciales), n’ont pas entamé la volonté du maire de construire toujours plus, malgré ses affirmations régulières. Il veut maintenant exproprier 10 hectares de terres agricoles à Sablassou pour y construire des immeubles de 28 (vingt-huit) mètres de hauteur (9 étages).
Castelnau a perdu plus de 50% de ses terres naturelles depuis 1990, avec la politique d’extension urbaine voulue par le maire et son prédécesseur. Alors que la préservation des terres naturelles et agricoles est devenue un sujet sensible pour tous, le maire veut continuer à construire sur 10 hectares de terres actuellement non constructibles à Sablassou, à proximité de l’avenue de l’Europe, déjà saturée.
Cette zone à haute valeur agricole, située entre le domaine de Verchant au sud, la voie ferrée Montpellier-Nîmes au Nord, la Zone d’Activité Mermoz à l’Ouest, se poursuit vers Le Crès à l’est. C’est un des derniers espaces préservés de l’est Montpelliérain, et ses sous-sols constituent une réserve d’eau potable. Le maire du Crès l’a bien compris et a décidé d’abandonner toute urbanisation sur la partie située sur sa commune. Prétextant le déplacement nécessaire de la clinique du Parc (actuellement sur les berges du Lez), le maire veut y implanter notamment de nouveaux immeubles.
Une enquête publique permettant d’exproprier les propriétaires sur ces 10 hectares a eu lieu cet été. Elle a fait l’objet de près de 1000 contributions de Castelnauviens, quasiment toutes défavorables !
Pour se faire une idée, 28 mètres c’est la hauteur du Prado-Concorde à l’entrée de la ville ( 9 étages) qui est implanté sur un seul hectare. Potentiellement, le projet du maire à Sablassou permet de construite jusque 10 fois plus. Nous considérons que l’urbanisation de ces terres agricoles est inacceptable.
Quant à la clinique du Parc, elle doit rester à Castelnau, mais une étude indépendante doit être menée pour étudier son implantation, sur un espace le plus compact possible, et doit s’accompagner d’une re-naturalisation du site actuel des berges du Lez, et non pas de construction de logements comme le veut le maire.
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