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DOSSIER SPÉCIALPLAN LOCAL D’URBANISME INTERCOMMUNAL (PLUI) : LE MAIRE UNE FOIS DE PLUS DÉSAVOUÉ

Après les rejets successifs des 3 tours de 9 étages sur l’avenue de l’Europe, de l’urbanisation de 8000 m² dans le quartier du Devois, de l’expropriation de terrains à Sablassou, le maire de Castelnau est une fois de plus désavoué par une Commission d’enquête. La Métropole de Montpellier a pris en compte les avis de la Commission d’enquête : les projets du maire sont rejetés. L’Observatoire de Castelnau - Urbanisme et Qualité de vie est satisfait de constater que les avis de la Commission d’enquête, et les décisions de la Métropole, corroborent ses analyses et orientations :


Le nouveau Plan Local d’Urbanisme intercommunal, expurgé des projets du maire, a été voté en Conseil de Métropole le 16 juillet 2025 Julien Miro a voté pour. Frédéric Lafforgue a voté contre.


Urbanisation de 11 hectares à Sablassou : le projet est retiré


Le maire de Castelnau-le-Lez souhaitait urbaniser une zone de 11 hectares dans le secteur de Sablassou, pour y implanter la Clinique du Parc, et d’autres activités et logements.


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La Commission d’enquête s’oppose à cette urbanisation et émet un avis défavorable : elle met en exergue les risques d’inondation, la présence d’une nappe phréatique, les problèmes de circulation, les difficultés d’accès des services d’urgence et la qualité des terres agricoles.


La Métropole suit l’avis défavorable de la Commission d’enquête et retire l’opération d’urbanisation de Sablassou.



La clinique du Parc doit rester à Castelnau


L’avis défavorable concernant l’urbanisation de Sablassou pose la question du devenir de la Clinique du Parc.


La Commission d’enquête a émis le souhait qu’une étude sérieuse soit menée pour déterminer les lieux permettant de l’accueillir et cette demande est actée par la Métropole.


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C’est ce que les élus de l’Observatoire demandent depuis 3 ans : la Clinique du Parc doit rester à Castelnau et une étude indépendante doit être menée pour en déterminer la meilleure implantation.


Le manque de sérieux du maire sur ce dossier fait courir le risque que la clinique quitte Castelnau. Le maire en porterait l’entière responsabilité.


Au Devois, un terrain de 8000 m² devient inconstructible


Dans le cadre d’une modification du PLU présentée en 2024, qui avait déjà reçu un avis défavorable d’un précédent Commissaire Enquêteur, le maire souhaitait urbaniser un terrain vierge de 8500 m² dans le quartier du Devois, en opposition avec l’Observatoire de Castelnau-le-Lez qui souhaitait qu’un parc y soit réalisé.


Grace à la mobilisation de tous, les questions de la Commission d’enquête amène la Métropole à classer définitivement ce terrain en « zone naturelle », ce qui interdit toute construction.


Sur les berges du Lez, la construction de logements voulue par le maire est rejetée


Le maire souhaitait remplacer la Clinique du Parc sur les berges du Lez par des centaines de logements libres et sociaux. Le maire parlait de 200 logements, mais le potentiel de constructions rendu possible par la modification des règles voulue par le maire aurait certainement été très largement supérieur (500 à 800 logements).

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La mobilisation et les arguments de l’Observatoire de Castelnau-le-Lez et de nombreux riverains ont été entendus. L’avis de la Commission d’enquête, et les réponses apportées par la Métropole, rejettent l’idée du maire de construire des logements. Cette décision de la Métropole permet également d’éviter une augmentation substantielle de la valeur du terrain, au profit de la foncière propriétaire, et ainsi de faciliter l’émergence d’un projet de renaturation du site que l’Observatoire de Castelnau-le-Lez défend.


Secteur Caron-Maison du Numérique : l’idée du maire de construire plus haut est rejetée


Le maire souhaitait changer les règles de constructions dans le secteur autour de la piscine Caron et de la Maison du Numérique. Actuellement, la hauteur des constructions sur ce secteur « à faible densité » est limitée à 8,5 mètres. Le maire souhaitait en faire un secteur dédié à de « grandes entités foncières », qu’elles soient privées ou publiques, dont la hauteur des constructions passerait à 12,5 mètres.

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L’Observatoire de Castelnau-le-Lez et de nombreux riverains se sont mobilisés contre cette modification de règles. L’avis de la Commission d’enquête, et les réponses apportées par la Métropole, rejettent l’idée du maire d’augmenter la hauteur des constructions possibles.


Cette hauteur reste à 8,50 m, et seuls des équipements publics peuvent y être implantés.






 
 
 

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