Rentrée des classes : la situation pour nos enfants

1. Construction de logements : un excès manifeste…

Le Plan Local de l’Habitat (PLH) métropolitain fixait pour Castelnau-le-Lez un objectif de 3 810 logements à construire entre 2013 et 2024 ; ce sont 5 812 logements (soit +2 002 !) qui ont été réalisés. Quand 480 logements sociaux maximum étaient planifiés, 1 040 ont finalement été construits (+560).

Conséquence : un afflux brutal de population – environ 10 000 habitants supplémentaires d’ici 2030 selon les prévisions – sans adaptation des équipements éducatifs.

2. …provoquant une surcharge des écoles primaires et maternelles

Le groupe scolaire Jacques Chirac, livré il y a 2 ans seulement, ne dispose déjà plus que de 30 places. Les immeubles en livraison sur l’avenue de l’Europe et à Eurêka vont vite combler cette disponibilité de 30 élèves. Et ensuite ? Aucun autre groupe scolaire n’est prévu…

À la maternelle Madiba, point critique : aucune école primaire attenante n’a été construite malgré des disponibilités d’espace, laissant les enfants basculer vers l’école Jean Moulin, déjà en surcharge.

Aujourd’hui, 5 écoles maternelles (Vert Parc, Les Petits Princes, Madiba, Jean de La Fontaine, Rose de France) et 4 écoles primaires (Mario Roustan, Jean Moulin, Saint Exupéry, Jacques Chirac) doivent absorber une croissance considérable de la population.

Résultat : Un algeco censé être provisoire à Jean de La Fontaine a été installé il y a deux ans et malgré les demandes des parents d’élèves, il est prévu qu’il perdure faute de places dans l’école. Des effectifs indûment élevés par classe, une logistique scolaire sous pression, et des parents obligés de se réorganiser.

Accéder au groupe scolaire Jean de La Fontaine et Jean Moulin est un vrai défi.

Les parents indiquent que, en moyenne, ils mettent 15 minutes de plus depuis 2 ans pour se rendre à ces écoles.

3. ...accentué par des changements incessants de carte scolaire

La mairie a changé la carte scolaire en 2023 et en 2025. Les parents ont fait l’effort de s’installer à Castelnau pour fonder leurs familles en sérénité mais le changement de carte scolaire sans concertation des fédérations de parents d’élèves notamment mène à des situations critiques.

Le critère de rapprochement des fratries n’est pas respecté.

Aussi, votre enfant peut être dans un groupe scolaire avec un environnement de confiance, ses repères, ses amis puis le cadet rentre à l’école dans un autre groupe scolaire.

Deux choix s’offrent aux parents. Faire les trajets entre deux groupes scolaires et se retrouver dans les bouchons que nous connaissons bien à Castelnau avec un impact considérable sur leur organisation, horaires de travail etc…

Ou déraciner l’aîné pour le placer dans sa nouvelle école d’affectation, en lui faisant perdre ses amis et ses repères…

Julien Miro a demandé en Conseil municipal à ce que la procédure et les critères de décisions de dérogations soient transparents. Aucune réponse.

4. Aucun emplacement réservé pour un nouveau groupe scolaire

De nouveaux immeubles sont prévus le long de l’avenue de l’Europe sans l’annonce d’un groupe scolaire supplémentaire. Le projet de la Maison du Numérique avec un coût de 5,5 millions d’euros.

Est-ce vraiment la priorité alors que nos enfants manquent manifestement d’un groupe scolaire ?

5. Le maire reste dans le déni

Julien Miro est intervenu en Conseil municipal pour affirmer la nécessité de mettre en place un nouveau groupe scolaire. Réponse du maire “ avec 5000 habitants en plus, il n’y aura pas d’enfants en plus”…

La vidéo de l’intervention est disponible ci-dessous.

Un effet de l’urbanisation intense visible aussi sur les collèges

Avant 2023 : tous les élèves des écoles primaires de Castelnau allaient au collège Frédéric Bazille. Depuis : il y a 4 collèges d’accueil : Frédéric Bazille mais aussi François Mitterrand à Clapiers, La Voie Domitienne au Crès, et Port Marianne à Montpellier.